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Nom du laboratoire : Laboratoire des Matériaux et Molécules en Milieu Agressif
Sigle du laboratoire : L3MA
Groupe disciplinaire (SE, SDV, SHS) : Sciences Expérimentales en Physico-Chimie
Statut (EA, UMR, UP…) :
Directeur : Christophe ROOS
Adresse : Laboratoire des Matériaux et Molécules en Milieu Agressif L3MA – DSI BP 7029 97275 Schœlcher
Tél : 0596-727-571
Fax :
Courriel : christophe.roos@univ-antilles.fr
Site internet :
Ecole doctorale : ED n°636 « Dynamique des Environnements dans l’Espace Caraïbes-Amériques (DEECA) »

Nombre de chercheurs et d’enseignants-chercheurs : 8
Nombre de personnels administratif et technique : 0,5
Nombre de doctorants : 0

Présentation

L’axe de recherche initial du L3MA est orienté vers la durabilité des matériaux de synthèse (principalement les métaux) évoluant dans un contexte dit agressif (température, humidité - time of wetness élevé - , rayonnement, embruns salins - chlorures - et récemment sargasses - sulfure d’hydrogène, …) vis à vis des climats tempérés. En contrat initial avec la Sollac puis Arcelor Mittal, le L3MA a ainsi pu asseoir un savoir-faire dans ce domaine proche des réalités du terrain et des problématiques industrielles.

La situation géographique du L3MA (aux Antilles) confère aux chercheurs un environnement biologique particulièrement riche qui peut être une solution éco-compatible notamment aux problèmes de (bio)corrosion en substituant, par exemple, des molécules toxiques dans les peintures par des molécules vertes (réglementation européenne REACH). Le L3MA a donc, dans cette perspective, identifié un nombre important de molécules d’intérêt - inhibiteurs de corrosion naturels - et travaille actuellement avec un partenaire industriel national à l’intégration de ces molécules à un produit 100% éco-compatible. Cette thématique a permis de nouer de nombreux partenariats académiques : Universités de Lorraine et de Corse, l’ENSIACET, l’ENSC de Lille, …

Cette biodiversité intéresse et a permis la collaboration entre les membres du L3MA et plusieurs partenaires notamment nationaux conscients du potentiel de cette richesse et le développement d’une nouvelle thématique de recherche en partenariat initial notamment avec le CEA (Saclay et Cadarache), le LGC (Laboratoire de Génie Chimique de Toulouse - ENSIACET) et actuellement avec l’Ecole Centrale de Lyon. En effet, certains biotopes de Guyane et Martinique contiennent de nombreuses bactéries électro-actives dont une des applications est la pile à combustible microbienne. Cette technologie de production d’électricité présente actuellement des verrous qui la conduisent à être utilisée notamment en situation extrême (site isolé) ou en association avec d’autres problématiques comme celle du traitement des déchets. Cette technique nécessite également une optimisation électronique en aval de la production ; ce que s’évertuent à réaliser les chercheurs du L3MA en collaboration notamment.

L’approche des recherches menées au L3MA permettent également de développer des modes d’extraction vertes (c’est à dire ne faisant appel à aucun solvant toxique) en couplant la chimie à la mécanique (ultrasons).

Le L3MA mène, en effet, des recherches répondant aux problématiques locales (en Guyane et maintenant aux Antilles) tout en gardant une dimension internationale. Le L3MA est le seul laboratoire français travaillant sur les inhibiteurs de corrosion naturels issus de la biodiversité tropicale. Il est également le seul à proposer des consortia bactériens électro-actifs provenant des biotopes amazoniens et caribéens.

Compétences - Equipements - Partenariats

Chimie organique – Electrochimie – Physicochimie des Matériaux – inhibiteurs de corrosion.

Potensiostats multivoies

Partenariats industriels dans les domaines de la protection des alliages métalliques.

Nombreux partenariats académiques en France hexagonale (Universités et Ecoles).

Axes de recherche

Développement durable et biodiversité

Thèmes de recherche

Les EC du L3MA s’organisent actuellement autour de la thématique de la valorisation physico-chimique de la biodiversité caribéenne. Cela les amène à concentrer leurs travaux et compétences autour de 2 axes :

  • les inhibiteurs de corrosions naturels et
  • les piles (ou capteurs) microbiennes.

Ces axes s’inscrivent dans des problématiques locales et internationales. Les travaux menés sont ainsi originaux (la matière première est la biodiversité caribéenne) et reconnus (publications, collaborations académiques et industrielles).

Mots-clefs

(BIO) CORROSION INHIBITEURS BIOCOMPATIBLES NATURELS BIO-ENERGIE - TRAITEMENTS DES DECHETS ELECTROCHIMIE CHIMIE VERTE